C’est un article dur à écrire pour moi, peut-être par peur de choquer ou de regretter, mais c’est la vérité.
J’ai adoré être enceinte, j’ai aimé les différentes étapes de celle-ci, en dehors des petits désagréments, mais j’ai adoré sentir ma fille grandir en moi, se développer, savoir que je la protégeais. Je m’attachais à cette petite bosse sur mon ventre qui grossissait de jour en jour, qui me donnait de plus en plus de coups.
Et puis j’ai accouché, je pensais que j’allais tout de suite l’aimer, que j’aurais ce fameux instinct maternel… Mais rien, je ne ressentais rien pour elle, si bien sur car je n’avais pas traverser tout ça pour ne pas y être un minimum attaché, mais j’avais un sentiment bizarre, d’inconnu, de peur. N’avions-nous pas fait une erreur ? ne devions-nous pas être un couple sans enfants ? Avons-nous fait le bon choix ? C’est dur … dur de se poser ce genre de question, on sait qu’on ne peut plus revenir en arrière et pourtant je l’avais vraiment désirée.
Je me suis sentie égoïste, égoïste peut-être de ne pas avoir assez réfléchi, de peut-être avoir voulu faire comme tout le monde. Mon entourage essayait de me rassurer mais j’avais du mal à croire que ça m’arrivait et puis j’ai essayé de ne plus y penser.
Et puis, au fil des jours, des semaines, je me suis rendue compte que je l’aimais enfin, comme mon enfant. Que je ferais tout pour elle, que c’est ma fille, mon bébé, ma petite chérie, que nous allions l’élever, l’éduquer, la voir grandir et évoluer … que je l’aimais.
Maintenant je ne me pose plus de questions, je le sais … JE L’AIME
C’est un très bel article et je suis certaine que tu n’es pas la seule à avoir ressenti ça.
Des bisous à toutes les deux =)
Merci, oui avec le recul ça ne me dérange plus , mais c’était très dur au début
Bisous
Bonjour, juste ce message pour vous dire que vous n’êtes pas seule a avoir ressenti ça!! Je me reconnais en vous! Ma fille va avoir 6 mois dans 10 jours et je n’ai jamais caché à personne ce que je ressentais!! J’en ai fait pleurer mes proches, à leur dire que ce petit bout ne me rendais pas heureuse! J’aurai voulu revenir en arrière, juste lui et moi!! On était tellement heureux depuis tant d’année!! La maternité, l’accouchement je recommence demain sans problème… Mais les premiers mois de bébés!!! Ouahhhh!!! J’envisage maintenant d’avoir un jour un deuxième, mais il y a 4 mois je la voyait fille unique!!^^
Les gens ne disent pas, mais ils devraient! Etre parent n’est pas chose facile, et à force de ne voir personne se plaindre, j’ai cru être la seule à avoir des débuts difficiles!! Mais quand on questionne, on creuse, c’est compliqué chez tout le monde, mais les gens n’osent pas…
La reprise du travail m’a beaucoup aidé a apprécié les moments avec elle, plus courts mais dix mille fois plus intense!!
Je n’aime pas l’expression, « ce n’est que du bonheur » quand des parents parlent de leur petit bout. Non, il y a beaucoup de mauvais moments, mais les bons moments, les sourires, les éclats de rires… nous font tout oublier!!
Nous l’aimons notre petit grumeau!!!! Notre fille Louise!
Très joli témoignage aussi, avec des mots que je n’arrivais pas forcément à trouver mais je vois tout à fait ce dont tu parles. On se pense isoler mais c’est bien plus courant qu’on ne le croit et je m’en rends compte que maintenant. c’est vrai que j’aurais aimé le savoir plus tot .
Moi aussi j’ai apprécié reprendre le travail. Et aujourd’hui nous savourons chaque moment !!!
Tu n’a pas à avoir honte, tu n’est pas la seule dans ce cas.
j’ai vécu la même chose avec mon petit homme ! Mais au fil des jours comme tu le dis je l’ai découvert et maintenant je l’aime plus que tout.
Ca soulage de se rendre compte que finalement on est pas une « mauvaise » mère !! 😉
Tres bel article! Je comprends que ça ne soit pas facile de l’écrire, d’arriver à poser les mots. Et puis il y a le regard et le jugement des autres. On crois que c’est une évidence, on ne peut que aimer son enfant des la seconde ou il n’ait! Mais comme tu as pu le voir ce n’est pas toujours aussi simple que ça! Je n’ai malheureusement pas pu être présenté à sa naissance et à tes côtés du coup ( mis à part par téléphone) mais je trouve que tu as su prendre petit à petit tes marques, devenir maman un peu plus chaque jour, trouver ta place auprès d’elle et maintenant être prete a l’accompagner au quotidien ! ❤
Je vais relayer ton article parce que je trouve ça bien de pouvoir en parler alors que c'est quelque chose d'un peu tabou je trouve!
Merci soeur !!! J’aurais aimé pouvoir plus partager nos grossesses et nos accouchements, mais on a communiqué différement et je suis contente qu’on continue de se « voir » . Oui on trouve nos marques petit à petit, et tout ce que j’ai pu écrire ici me parait maintenant loin. ouf !!!
Moi non plus je ne l’ai pas aimé de suite cet inconnu qui sortait de mon ventre.
En plus les debuts ont été bien compliqués: il ne savais pas téte, il ne dormait absolument pas, j’étais épuissée… et pourtant nous l’avions attendu si longtemps, j’avais tant pleuré de ne pas pouvoir avoir d’enfant.
Je me suis aussi posé la question » mais qu’est ce que j’ai fais » j’ai pensé a tous ces temoignages de mamans racontant avoir été submergées par une vague d’amour en voyant leur bébé. Mais moi non. Je m’en occupais du mieux que je pouvais car c’était ma responsabilité. J’avais peur car il n’etait pas en très grande forme. Mais je ne resentais pas cet amour immense dont on entend parler. Et puis peu à peu, comme toi, au fil des jours et des semaines… nous avons fait connaissance, j’ai appris à l’aimer de tout mon coeur et plus encore. il est maintenant la personne qui compte le plus pour moi et je serais prete à tout pour lui.
Merci d’avoir osé partager 🙂
C’est tout à fait ca !!! le principal est que les choses aient changé aujourd’hui. Je l’aime du plus fort que je peux maintenant !!!
Imaginé un bébé pendant 9 mois et ensuite avoir son bébé dans les bras tel qu’il est réellement n’est pas un chemin aisé! Il faut souvent faire le deuil du bébé imaginaire (souvent encore plus marquant pour les grossesses qui ont mis du temps à arriver)…
Le parcours de maman/parent n’est pas un long fleuve tranquille mais je suis sûre que tu y arriveras très bien….et bravo à toi pour cet article très émouvant
Merci, je pensais que ca viendrait instantanément car je l’ai désiré cette grossesse, ce bébé je l’ai aimé pendant ces 9 mois, mais ce fut un choc surtout en rentrant à la maison. Mais aujourd’hui ca va très bien, je l’aime fort fort fort !!
Je me souviens très bien de la naissance de Chloé, mon premier bébé.C’est un sentiment assez proche que j’ai ressenti. Je pense que l’inconnu de ce qu’est être parent, nous submerge et nous fait nous remettre en question. Je me souviens avoir pensé, est-ce que je vais en être capable, la gérer 24/24, est-ce que l’on a bien fait, est-ce qu’on ne se complique pas la vie et tout un tas d’autres. Et finalement, on se laisse porter et on devient parent, on apprend à l’être.
Aujourd’hui, ma puce a 6 ans, et je suis tellement fière d’elle, de la petite fille qu’elle est devenue, et encore plus quand sa maîtresse m’en dit que du bien.
Oui ce n’est pas évident, mais avec le peu de recul que j’ai je ne regrette absolument pas, elle nous rend déjà tellement heureux.
L’amour c’est beau, on se met en couple et « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».
La sexualité c’est que du bonheur, du plaisir
Avoir des enfants c’est magnifique , que d’instant de joie de plénitude , on les aime.
En fait tout ça ce ne sont que des fables qui entretiennent des mythes pour conserver l’institutionalisation de la reproduction de l’espèce, de la société, du groupe.
En fait, oui, c’est bien plus complexe, oui c’est bien plus difficile. Non on ne sait pas si l’instinct maternel est naturel (lire Badinter) oui il y a des moments de creux, de vide.
Alors oui tu as raison on devrait plus en parler.
Car finalement en voyant que cela arrive à beaucoup de monde cela permet de prendre le temps de se construire, dans le couple, dans l’intimité, dans la parentalité et de voir que c’est aussi bcp plus que tout cela, malgré ou avec, tous les malgré
bises à toi, ta petite, la belle Talia, ta famille
Merci !!! bises à vous
ça été un peu pareil ici…mais même pendant la grossesse je n’arrivais pas à m’accrocher à ce petit bout. Je ne lui voulais pas de mal mais je n’en étais pas raide dingue. ça me stressait même de d’avoir le responsabilité d’un être que je ne connaissais pas, et qui avait pris possession de mon corps. c’était dur pour moi de ne pas savoir qui il était. J’enviais les mamans enceintes folle d’amour pour leur futur bébé. j’en arrivais même à croire qu’elles mentaient…et qu’ c’était la société qui nous forçait à nous sentir rayonnante et remplie d’amour pour nos futurs petits. mon corps je l’ai accepté seulement vers 5 mois de grossesse, là ça été un peu mieux. avec tout ce ressenti, heureusement que j’attendais un petit mec, si cela avait une fille j’en aurai fait une dépression je pense, car je ne me sentais pas l’âme d’assumer une fille. et puis l’accouchement, j’étais fière de moi, j’avais eu 18h de contraction avant de me rendre à l’hôpital pour la première fois, j’étais une warrior, en arrivant j’avais déjà 6 cm d’ouverture et moins de trois heures après et sans péridurale mon tout petit était dans mes bras. il était beau, il était si petit…mais ça s’arrêtait là…je l’admirais, je n’avais jamais vu un bébé si beau, mais pas d’explosion d’amour maternel…et puis l’allaitement, une douloureuse horreur, des sages femmes plus incompétentes les unes que les autres, qui me laissaient en plein désarrois et en larmes sans aucuns scrupules, moi qui n’avais qu’elles pour m’aider (personne n’a allaité dans ma famille)…les crevasses immondes, le sang qui sortait de mes seins, mon petit doux qui tétait toutes les deux heures et qui tétait mal, on lui a coupé le frein de langue mais rien n’y faisait….pourtant j’ai continué…et puis le retour à la maison…toujours ces douleurs, mes seins qui suintaient le petit qui ne dormait presque pas, les tétées qui se faisaient le plus souvent toutes les heures…je lui en voulais de me faire mal, d’anéantir mon rêve d’allaiter, de ne pas me laisser de temps à moi, de toujours vouloir être à bras, de lutter pour dormir, … je prenais soin de lui, je le trouvais toujours aussi beau, je ne lui voulais aucun mal et pourtant je culpabilisais de ne pas m’accrocher à lui, d’avoir cette envie de revenir en arrière…on était pas mieux rien qu’à deux? pourquoi cet acharnement pour avoir un enfant (des mois et des mois de traitement hormonaux) alors qu’au final si je pouvais le donner à quelqu’un je le ferai ….je ne suis peut être pas faite pour être maman? si ça se trouve je me suis trompée je n’ai jamais voulu avoir d’enfant comme je le pensais depuis des années. je l’ai tellement voulu! je ne l’aime pas autant que je voudrais et je m’en veux car ce petit être qui s’accroche à moi, qui n’a que moi pour se consoler, et pour se rassurer n’a rien demandé à personne, il est là et n’a besoin que de moi. Puis les jours ont passé, et après bien trois semaines cet amour a jailli en moi, et voilà je savais enfin ce qu’était l’amour d’une maman pour son fils. Romeo aura bientôt 5 mois et je ne l’ai jamais laissé à personne, je suis restée collée à lui non stop depuis sa naissance. et je pleure tout les jours à l’idée que dans quelques jours je devrais me séparer de lui que je ne serai plus là pour le rassurer quand il aura peur, ou qu’il sera chagrin, je m’en veux de ne pas pouvoir m’occuper de lui encore quelques mois…je n’ai jamais aimé autant, il est mon tout, chaque matin je suis heureuse de le retrouver, on est fusionnel…il est l’amour de ma vie.
enfin voilà tu n’es pas la seule 🙂 moi je disais à tout le monde ce que je ressentais, ma famille me prenait pour folle et craignait pour petit doux…comment est-ce possible qu’elle soit ainsi? et maintenant il me critique car Romeo ne veut qu’être avec moi ou son papa, et qu’on est beaucoup trop fusionnel…comme quoi!
des bisous à Talia et toi.
Ophelia, la maman de petit doux
Ca me fait plaisir de te voir ici !!! Je vois que les débuts avec ton petit doux ont été beaucoup plus durs que les miens avec Talia, je ne me suis pas acharnée pour l’allaitement, je pense que je n’en avais pas suffisement envie. On nous fait trop croire à un monde merveilleux (qui peut sans doute etre le cas pour certaines), mais au vu des tous les commentaires sous mon articles je pense que nous ne sommes pas des cas isolés.
Bisous à Roméo et toi
Un très joli billet. On apprend a aimer son enfant, a l’apprivoiser, comme un nouvel arrivant dans la famille 🙂
Oui pas facile.
Très bel article, il faut un peu de temps pour que le lien se crée, pour que vous appreniez à vous connaitre, il faut se découvrir. Ma fille pointera le bout de son nez dans quelques mois, j’ai hâte !
Bises
Laura
Merci et si c’est ta première grossesse, tu sais maintenant à quoi tu dois potentiellement t’attendre 😉
Bonne fin de grossesse
Salomé
J’ai une super sage femme qui me fait la préparation à la naissance et une des premières choses qu’elle nous a dit c’est que l’instinct maternel ça n’existe pas. Beaucoup de femme se retrouve dans cette situation que tu décris et culpabulisent beaucoup….
Parler d’instinct maternel revient à dire que certaines femmes l’ont et d’autres non. Alors que tout est une question de rencontre. La rencontre avec son bébé peut prendre un peu plus de temps. Pour certaines personnes il faudra apprendre à se connaître avant que l’amour ne naisse vraiment. Et puis un jour, en le regardant on réalisera que l’amour est là.
Du coup, je suis préparée à cette éventualité. Et si il nous faut du temps pour s’apprivoiser avec mon fils et bien on le prendra ce temps. 🙂
Oui c’est tout à fait ca !!!
Je t’avoue que j’étais exactement comme toi. Lorsqu’elle est née, je ne l’ai pas aimé de suite. Ce n’est qu’au fil des jours, en apprenant à la connaître, que j’ai commencé à l’aimer comme une mère aime son enfant. Je pense que c’est normal, on se l’imagine pendant 9 mois et puis quand elle sort c’est un peu comme un « inconnu ».
Oui ce n’est pas facile à vivre, mais on devrait plus nous « alerter » la dessus, qu’on ne se croit pas mauvaise mère
coucou ,
j me suis énormément reconnue dans ton article et j’avoue qu’au début on culpabilise beaucoup ! si tu veut lire mon histoire j’ai écris sur mon accouchement et mes début avec mon fils ! Bisous et plein de bonheur avec ta princesse.
http://lavalsedescouleurs.com/et-ce-nest-que-le-debut/
Très joli récit, ça ne doit pas être facile d’avoir une césarienne, car il n’y a pas de naissance réelle, avec un effort et un bébé au bout. même si malgré l’effort je n’y arrivais pas.
Bon courage avec ton petit loup !!!
j’ai vécu également cela à la naissance de ma fille ainée. Je crois que j’ai bien mise 3 semaines avant de me dire « mais je l’aime ce bébé » !
L’amour et l’attachement sont venus avec le temps…
Pour mon deuxième c’était l’amour dès que je l’ai vu, mais ce n’est pas forcément qq chose de naturel, et oui, c’est super important d’en parler… !
Peut-etre que c’est avec le premier le plus dur, qu’avec les autres on connait on sait à quoi s’attendre, mystère 😉
Comment ça, c’est pas tout rose cul-cul avec de la guimauve partout ? On nous aurait menti ?! Nom d’une lingette desséchée.
Je suis plutôt contente de voir fleurir ce genre de billets sur la blogosphère, loin des stéréotypes véhiculés par les magazines. Je pense que c’est sain, de se poser toutes ces questions. De prendre du recul sur ces peurs. Moi aussi j’ai vécu ça lorsque je suis devenue maman pour la première fois, j’avais l’impression de ne pas aimer ma fille, j’ai cru que j’étais un monstre moche (et méchant) (et qui pue). Anormale. Alors c’est ça être mère ? Hé, l’arnaque !
Et puis, et puis… chemin faisant, petit à petit, de fil en aiguille et toutes les expressions que tu voudras, j’ai fini par tomber raide dingue amoureuse de ma Micro-Naine, complètement cramée de sa bouille d’ange, ses yeux rieurs, sa moue boudeuse et son nombril qui dépasse. Pour la vie. Une vraie maman, comme dans les bouquins quoi. J’ai également écrit un article à ce sujet, si ça te dit (j’ai mis le lien dans le formulaire, donc j’imagine qu’en cliquant sur mon nom tu tomberas dessus ?).
C’est difficile à traverser, tout ça, et je suis contente que ce soit derrière toi. Mais tu as raison d’en parler, pour que d’autres sachent que oui, ça arrive à des gens très bien, et que même on n’en meurt pas, et qu’on n’a pas des pustules qui poussent derrière les oreilles. Bref, on s’en sort.
Finalement, j’ai bel et bien ressenti la fameuse claque dans la figure, l’instinct grandiose, animal… le jour de la naissance de mon deuxième enfant. Et je peux dire que ce n’était pas mieux, ce n’était pas moins bien, c’était juste différent, et tout aussi beau que la première fois.
Bonne continuation ! 🙂
Ahhhhh Avec tous ces commentaires, je me sens vraiment moins seule, je te suis sur IG et je découvre seulement maintenant ton blog !!! Hop je m’abonne, bon deux enfants à 23ans tu es folle ?.??? comment tu fais, je n’en veux qu’une moi c’est bon maintenant j’arrête (genre comme la clope tu vois ??)
Allez à bientot sur IG HC ou ton blog
Bonjour, j’ai aussi vécu ça. Ma grossesse était parfaite, l’accouchement n’était pas trop ça. Car je le voulais physio, mais il était en siège, donc césarienne obligée. Après des semaines acupuncture et une version pour le retourner, mon p’tit loulou a choisit de naitre ainsi. Mais j’étais contente pour lui (tant pis pour moi) car il était en bonne santé. J’ai bien mis 6 mois à me remettre de cette césarienne !
Tout comme toi dans les 1ères semaines je me demandai qui bébé était, comment reconnaître ses demandes, expliquer à mon entourage ma vision de l’éducation (bienveillante et à son rythme). J’ai beaucoup lu (de livre à pédagogie alternative) et ça m’a beaucoup aidé. Les début ont été sources d’énormes chamboulements (je voulais aussi revenir en arrière, juste mon chéri et moi, si bien dans notre confort du quotidien depuis 6 ans). Ce bébé tant désiré depuis des années, j’ai mis du temps à accepter ce changement et d’être à sa disposition sans limites.
Là, il a 18 mois, il souris depuis toujours, je l’aime énormément et j’ai profité pleinement de lui pendant 1 an. J’ai trouvé du travail, ça m’a fait beaucoup de bien de le laisser en journée chez une nounou. Le retrouver est mille fois plus intense, comme tu le dit.
Et maintenant, bébé 2 est prévu (et désiré) dans 3 mois. Je suis mieux préparé à tout ce chamboulement hormonal, de fatigue, d’inconnu… Pour moi il a été primordial de parler de mon ressentit, des mes difficultés (ce qui n’est pas compliqué pour moi, car je suis éducatrice et on nous apprend à parler de nous même). J’ai trouvé 2 oreilles attentives en ma mère (elle aussi éducatrice) et en mon chéri (pas du tout dans l’éducatif et ça fait du bien).
Merci pour votre témoignage.
Oui ce n’est vraiment pas facile à vivre mais d’en parler non plus !!!
Pingback: Milo – 3 mois | Mais quelle idée !
Je te rassure (ou pas, d’ailleurs), pendant longtemps (enfin… Quelques jours, peut être deux semaines) je n’aimait pas non plus ma première. Je la trouvais très belle, mais je ne l’aimait pas.
Ma seconde, en la voyant, mes premiers mots ont été « mais… elle est moche ! » (ma première était parfaite, à la naissance, et ma seconde…. Elle était bleue, frippée, sale… vraiment moche !). J’ai très vite regretté, et je crois l’avoir pourtant aimée plus vite ❤
Ah mais je la trouve très belle la mienne 😂
Moi aussi, maintenant 😛